Nommé Directeur artistique de Arion Orchestre Baroque en 2019, Mathieu a également été chef associé de l’orchestre de chambre les Violons du Roy de 2012 à 2018, dirigeant cet ensemble au Canada, au Mexique, au Brésil et aux États-Unis, collaborant avec des artistes comme Marc-André Hamelin, Alexandre Tharaud, Jeremy Denk, Jean-Guihen Queyras, Philippe Jarrousky, Julia Lezhneva, Anthony Marwood et Karina Gauvin. Le Conseil des Arts du Canada lui décernait en 2014 le prix Jean-Marie Beaudet en direction d’orchestre. Directeur artistique du Festival international de musique baroque de Lamèque entre 2008 et 2014, Mathieu Lussier a également dirigé de nombreux autres ensembles canadiens comme Arion orchestre baroque, l’Orchestre symphonique de Montréal, l’Orchestre Métropolitain, l’Orchestre symphonique de Trois-Rivières, l’Orchestre symphonique d’Edmonton, l’Orchestre symphonique de Kitchener-Waterloo, I Musici de Montréal, Symphony Nova Scotia (Halifax), le Manitoba Chamber Orchestra ainsi que les orchestres symphoniques de Drummondville et Sherbrooke.
Mathieu Lussier s’applique aussi depuis plus de vingt ans à faire découvrir avec dynamisme et passion le basson et le basson baroque comme instrument soliste et d’orchestre partout en Amérique du nord, Amérique du sud et en Europe. Il poursuit aussi une carrière de chambriste avec l’ensemble Pentaèdre de Montréal dont il est directeur artistique depuis 2017 et a été nommé professeur à l’Université de Montréal à l’été 2014. Communicateur reconnu pour son humour et son éloquence, Mathieu Lussier a aussi été Président du Conseil québécois de la musique de 2012 à 2015 et Président de CAMMAC de 2015 à 2017.
Également compositeur, son catalogue comprend plus de cinquante œuvres jouées régulièrement en concert en Amérique du Nord, en Europe, en Asie et en Australie. En 2018, il a signé une partie de la musique du film « La chute de l’empire américain » du réalisateur oscarisé Denys Arcand. Ses oeuvres sont publiées par la maison d’édition Trevcomusic (Etats-Unis) Accolade (Allemagne), June Emerson (Royaume-Uni) et Gérard Billaudot (France).
Christopher Millard, bassoniste exceptionnel, qui m’a forcé lors de stages d’été à Orford à aller jusqu’au bout de moi-même, me forçant à éviter de me cacher en utilisant des solutions de facilité que j’avais souvent tendance à adopter face à des situations problématiques.
Normand Forget, mon collègue hautboïste de Pentaèdre. Je ne l’ai pas eu comme professeur dans un cadre institutionnel mais les 20 années que j’ai passées avec lui ont été extrêmement riches en enseignements divers. Avec lui, j’ai appris à penser en dehors du cadre, à remettre en perspective ce que nous révèle la partition et réaliser l’importance immense de la place du silence en musique.
Joël Thiffault, chef génial de l’Orchestre Baroque de Montréal, premier orchestre professionnel avec lequel j’ai travaillé de façon soutenue. Il m’a véritablement initié à la beauté immense de la musique ancienne et procuré les instants de concerts les plus excitants de ma carrière.