Compositrice et artiste vidéo
Compositrice et artiste vidéo, Myriam Boucher vit et travaille à Montréal, Canada. Son travail sensible et polymorphe porte sur le rapport entre la musique, le son et l’image. Fascinée par la nature, elle crée de la musique visuelle inspirée de l'environnement et du rapport que l’être humain entretient avec celui-ci. Les compositions de Boucher prennent forme au sein d’oeuvres de vidéomusiques et de performances audiovisuelles solos, collaboratives et pour ensembles.
Questions et réponses
Dans quelle ville habitez-vous ?
Montréal
Quelle est votre principale activité professionnelle actuellement ?
Compositrice et artiste vidéo
En plus de votre activité principale, dans quelles autres activités, musicales ou non, êtes-vous actuellement impliqué(e) ?
Présidente de la Communauté électroacoustique canadienne (CEC)
Vice-présidence de Code d’accès.
Vice-présidence de Code d’accès.
Dans quelles autres activités musicales avez-vous été impliqué(e) dans le passé, et dans lesquelles vous ne l’êtes plus ?
J’ai été professeure de piano
J’ai fait partie du groupe de musique post-rock « Music for Money »
J’ai créé et dirigé, en collaboration avec Jérémie Jones, le premier festival de vidéomusique de Montréal (2015)
J’ai fait partie du groupe de musique post-rock « Music for Money »
J’ai créé et dirigé, en collaboration avec Jérémie Jones, le premier festival de vidéomusique de Montréal (2015)
Où avez-vous fait vos études musicales ?
Université de Montréal, Faculté de musique – musiques numériques
Qui ont été vos professeurs les plus importants ou significatifs, et qu’est-ce qui les rendait importants pour vous ?
Jean Piché, mon professeur de composition, qui m’a fait découvrir la vidéomusique.
Quelles personnes admirez-vous particulièrement, et pourquoi ?
J’admire tous les gens passionnés, persévérants, curieux et généreux.
Pouvez-vous identifier un âge ou une période de votre vie où vous avez décidé de vous diriger en musique ?
J’avais 23 ans. J’étudiais alors en sciences infirmières à l’Université de Montréal. J’ai arrêté après un an pour faire de la musique à temps plein.
Pouvez-vous identifier un événement précis qui vous aurait fait décider de vous diriger en musique ?
Je suis retournée à l’université (UdeM) à 29 ans, en mathématiques, puis en informatique. Dans le cadre de ces études, j’ai suivi un cours de programmation musicale qui était donné à la Faculté de musique. J’y ai ensuite découvert le programme en musiques numériques. J’ai su que c’est là que je voulais étudier. J’ai alors fait une demande de changement de programme et je me suis inscrite à la majeure, puis au baccalauréat. Je suis maintenant en train de terminer mon doctorat.
Si vous avez bifurqué de votre activité musicale originelle pour une autre, même extérieure à la musique, quelles sont les circonstances qui vous ont amené à faire ce changement ?
Lorsque je suis allé étudier en mathématiques et en informatique, c’était vraiment pour le plaisir. Cela faisait 6 ans que je faisais de la musique à temps plein, des albums, des spectacles et des tournées. J’enseignais aussi le piano. J’aimais beaucoup ces activités, mais je sentais une sorte de vide intellectuel, ou philosophique. J’avais envie de m’activer les neurones d’une autre façon.
Quel est le principal défi que vous avez rencontré dans votre carrière et comment l’avez-vous relevé ?
Pour moi, cette carrière est remplie de défis quasi quotidiens ! Il faut jongler avec tellement d’éléments, et c’est aussi un milieu très compétitif. Dans tous les cas, je relève les défis qui se présentent à moi en restant toujours très calme, rationnelle et disciplinée. Je travaille énormément pour atteindre mes objectifs, et c’est là-dessus que je me concentre.
À votre avis, quelles sont les 3 compétences non musicales les plus essentielles au succès d’une carrière en arts ?
Savoir faire preuve de leadership et être très entreprenant·e ; persévérer ; être discipliné.
Qu’est-ce qui vous motive à persévérer ?
Le partage avec les gens, la transmission, la collaboration, et la beauté qui résulte de tout ça.
Quel est le besoin le plus criant du milieu actuellement, et comment aimeriez-vous y remédier ?
Solidifier la communauté et renforcer les liens entre les artistes, le public et différents organismes qui diffusent et promeuvent la musique. Mais aussi, les questions de diversité, d’inclusion et d’équité sont essentielles et urgentes.
Si vous aviez un seul conseil à donner à un aspirant musicien, quel serait-il ?
Fonce